- piaffe
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⇒PIAFFE, subst. fém.Vieilli. Luxe tapageur exprimant la vanité. (Dict.XIXe et XXes.).♦Faire de la piaffe. Faire de l'épate, se donner des grands airs. Synon. frimer (v. frimer1 B). Peut-être, les juives font-elles plus de piaffe, plus d'esbrouffe... peut-être font-elles valoir davantage, l'argent qu'elles dépensent? (MIRBEAU, Journal femme ch., 1900, p.121).Prononc. et Orth.:[pjaf]. Homon. piaf. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1567 faire la piaffe «agir avec ostentation, faire des embarras» (BAÏF, Le Brave, V, 5 ds HUG.); 1574 piaffe «vanité, morgue; étalage luxueux de toilette» (BOISSEREAU, Le Songe de la piaffe [titre] ds DG). Déverbal de piaffer. Bbg. CHAUTARD Vie étrange Argot 1931, p.137. — SCHMIDT Halle, 1914, § 24. —SPITZER (L.). Literaturblatt für germ. und rom. Philol. 1921, t.42, n° 9-10, p.310. - WIND 1928, p.98.piaffe [pjaf] n. f.ÉTYM. 1574; orig. inconnue, p.-ê. formation expressive. → Piaf.❖1 Vx. Fam. ⇒ Faste, ostentation.2 ☑ Loc. fam. et vieillie. Faire de la piaffe, de l'esbroufe.0 (…) ils ont beau se laver dans des machins d'argent et faire de la piaffe (…) je les reconnais ! (…)O. Mirbeau, le Journal d'une femme de chambre, p. 109.❖HOM. Piaf, formes du v. piaffer.
Encyclopédie Universelle. 2012.